vendredi 9 mai 2008

Talkin' Tumi


Tumi parle. En rythme, en rimes, lentement, vivement, gravement, en chantant, en criant, en dansant, en riant. Tumi parle. De lui, d'eux, d'elle, de vous, de nous. De l'Afrique surtout. Tumi parle. Sur la musique enivrante d'un groupe bien nommé. The Volume. Rien à voir avec la puissance sonore. The Volume, c'est un espace. Large, ouvert, sans frontière, gigantesque. Qui trouve ses fondations à Johannesburg mais dons les contours embrassent tout le continent, pour s'échapper vers l'Amérique et l'occident. Tumi parle. Verbe clair, rimes précises, sans gravité, mais toujours engagé. Tumi parle pour dire. Et rien n'est jamais gratuit.
Ce 6 mai 2008, Tumi parle à la Goutte d'Or. Espace Fleury. Un nouvel écrin pour la musique mondialisée dont Tumi et son groupe sont de parfaits ambassadeurs. Dans un quartier qui mérite un tel honneur. Petite salle, son parfait, atmosphère intimiste, Tumi régale. Jovial et partageur, il lance ses rimes avec une incroyable aisance et guette les réponses de son public. "Do you wanna be a part of the beat?" envoie-t-il dans l'obscurité. Et cent bouches en coeur de répondre "I wanna be a part of the beat!" De mémoire de concert, on a rarement entendu gimmick plus accrocheur. Alors c'est parti, on est sur la scène avec lui, à parler, nous aussi, par ses mots, par sa voix. Bouger, danser, vibrer. L'imparable "The floor" lance la party et les pieds frétillent déjà. Impossible de rester impassible. La basse trampoline fait sauter les culs. La batterie virevoltante fait bouger les têtes. Haut. Bas. Haut. Bas. Oui, Tumi. Communion. Communication. Africa ponctue la démonstration. Un continent entier dans un seul son. On écoute. Tumi parle.


Afrique
envoyé par fannySakifo


Encore. People of the light, du premier album sorti en 2006.


Une autre, une autre, une autre! The Floor. A tomber par terre:


Dédicace à la Trime Team et la Sista.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Quel bon moment partagé avec la "trime team" et le grand frere
sophie dit bravo et surtout encore!

La sista!