Au terme de la bataille d'Austerlitz, sur le plateau du Pratzen, Napoleon, après avoir défait les 200 000 soldats alignés par le général Koutouzov, eu ces quelques mots pour ses soldats: "Vous pourrez dire: j'y étais."
C'est la seule et unique phrase qui me vient à l'esprit lorsque je songe aux quelques veinards qui ont assisté à ce concert ahurissant. L'un de ces moments à la puissance émotionnelle telle que l'on sait que leur portée nous dépasse largement. Quelques minutes d'éternité en guise de souvenir. Loki se fout de Napoléon. Mais il embrasserait avec déférence la main du Parrain, prêterait allégeance éternelle au Roi et acclamerait le Prince à s'en faire exploser les poumons. Et s'il avait fait partie de cette foule bénie des dieux de la musique, il n'aurait prononcé qu'une phrase: j'y étais.
Dédicace à Mickaelle.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
1 commentaire:
Goethe avait dit la meme chose à la bataille de Valmy
Enregistrer un commentaire